đŸ•Šïž Sortir de l’emprise du mental : retrouver la paix au-delà de l’ego

22 octobre 2025

Apprendre à écouter la voix du cœur plutôt que le bruit du mental.

Se libĂ©rer de l’emprise du mental et de l'ego

🌿Nous vivons une grande partie de notre existence “dans notre tête”.
Nous pensons, analysons, anticipons, comparons… jusqu’à nous identifier à ce flot incessant d’idées et d’histoires.
Peu à peu, le mental devient notre pilote automatique, façonnant une image de nous-mêmes faite de souvenirs, de croyances et de rôles :
l’ego.

Cet ego n’est pas mauvais en soi — il nous aide à exister dans le monde, à affirmer une identité.
Mais lorsqu’il prend toute la place, il devient tyrannique.
Il nous enferme dans des schémas de peur, de manque, d’orgueil ou de dépendance, et nous éloigne de notre être véritable.

Ancienne perfectionniste et grande “penseuse de solutions”, j’ai souvent cherché à comprendre plutôt qu’à ressentir.
J’ai découvert qu’il est parfois nécessaire de
cesser d’alimenter le mental pour retrouver le silence intérieur où réside la paix.



đŸ§© Le mental, entre mémoire et illusion

Notre mental n’est pas notre ennemi, mais il n’est pas non plus notre vérité.
Il est une
fabrique d’histoires, nourrie par nos expériences passées, nos blessures et nos conditionnements.
Il interprète le présent à travers ces filtres anciens, recréant sans cesse les mêmes émotions et les mêmes scénarios.

Le mental répète, là où la conscience crée.

Ainsi, l’ego — cette image que nous avons de nous-mêmes — se construit sur des identifications : “je suis fort”, “je suis nul”, “je dois être aimé”, “je ne mérite pas”…
Et tant que nous croyons à ces histoires, nous restons
prisonniers de nos propres pensées.



🌗 L’ego en excès ou en manque : deux faces d’une même illusion

L’ego se manifeste de deux manières : par excès ou par manque.

  • En excès, il se gonfle : orgueil, cupidité, convoitise, gourmandise, besoin de contrôle, addictions…
    Il cherche à combler le vide intérieur par la possession, la performance ou le pouvoir.
  • En manque, il se contracte : manque d’estime, de confiance, de courage ou d’envie.
    Il se sent inférieur, coupé de sa propre valeur.

Mais ces deux polarités viennent du même oubli :
👉 celui d’avoir oublié
qui nous sommes au-delà du mental, au-delà du personnage que nous croyons devoir incarner.

đŸ”„ Reconnaître l’ego : la clé du retour à soi

La première étape pour se libérer de l’ego, ce n’est pas de le rejeter, mais de le reconnaître.
Chaque fois qu’une émotion forte surgit — colère, jalousie, peur, honte —, elle signale une
identification :

“Quelque chose en moi se sent menacé, blessé ou rejeté.”

En observant ces mouvements intérieurs sans les juger, nous cessons de les nourrir.
Nous reprenons doucement notre place de témoin : celui ou celle
qui voit sans se confondre.

L’ego parle fort. L’être véritable, lui, murmure.
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🧘‍♀ Revenir à la paix intérieure

Dès que nous cessons le narratif intérieur, ne serait-ce qu’un instant, un espace s’ouvre.
Cet espace est silencieux, vivant, libre de tout jugement.
C’est là que réside
notre véritable nature : conscience, présence, équilibre.

Revenir à soi, c’est simplement cela :

  • Observer sans analyser,
  • Accueillir sans s’identifier,
  • Laisser passer ce qui n’a plus besoin d’être retenu.

Alors, la paix ne dépend plus des circonstances extérieures.
Elle devient un
état d’être, une demeure intérieure où l’ego s’apaise et où la vie peut à nouveau circuler.



🌾 Conclusion

Le mental et l’ego ne sont pas des ennemis à abattre, mais des outils à remettre à leur juste place.
En cessant de les laisser gouverner notre monde intérieur, nous retrouvons ce qui ne nous a jamais quittés :
la conscience tranquille du cœur.

C’est là que commence la vraie liberté — celle de penser sans être pensé, de vivre sans être emporté, et d’être sans avoir besoin de paraître.

đŸ’« Phrase de clôture inspirante :


“Le mental est un merveilleux serviteur, mais un terrible maître.” — Alan Watts
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