Comprendre et accompagner un enfant avec TDA ou TDAH

Être parent est une aventure pleine de surprises et de défis. Lorsqu’on découvre que son enfant présente un TDA (trouble du déficit de l’attention) ou un TDAH (trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité), les émotions sont souvent mêlées : inquiétude, soulagement de mettre des mots, mais aussi beaucoup de questions. Cet article a pour objectif d’apporter des repères clairs, de montrer que derrière les difficultés se cachent aussi des forces, et de donner quelques pistes d’accompagnement respectueux et soutenant.

TDA ou TDAH : quelle différence ?

• TDA : l’enfant présente surtout des difficultés de concentration, de mémoire de travail et d’organisation. Il peut paraître "dans la lune", lent ou rêveur, mais ce n’est pas un manque de volonté.
• TDAH : aux mêmes difficultés d’attention s’ajoutent une hyperactivité (besoin constant de bouger, agitation corporelle) et/ou une impulsivité (réagir sans réfléchir, difficulté à attendre son tour).

Dans les deux cas, il ne s’agit pas d’un manque d’éducation ni de paresse, mais d’un fonctionnement neurologique particulier.

Les défis quotidiens pour l’enfant et sa famille

Vivre avec un TDA ou un TDAH, c’est souvent :

• Des tensions autour des devoirs (manque de concentration, oublis).
• Une fatigue parentale liée à la gestion des débordements émotionnels ou moteurs.
• Des incompréhensions à l’école (« il ne fait pas d’efforts », « il dérange la classe »).
• Des relations sociales fragiles (difficultés à attendre, à respecter les règles du jeu, à gérer les conflits).

Ces défis peuvent mettre à rude épreuve la confiance en soi de l’enfant et la sérénité familiale.

Derrière les difficultés, des forces à cultiver

Un enfant avec TDA ou TDAH, c’est aussi :

• Une grande créativité et une pensée originale.
• Une curiosité intense et un goût pour l’exploration.
• Une sensibilité profonde, qui peut devenir un atout relationnel.
• Une énergie débordante, qui, bien canalisée, se transforme en enthousiasme et en capacité d’action.

Dans la famille, cela invite chacun à développer :

• Patience et flexibilité face aux imprévus.
• Capacité à poser un cadre clair sans rigidité excessive.
• Ouverture à d’autres manières d’apprendre et de communiquer.

Des pistes d’accompagnement respectueux et aidant

Chaque enfant est unique, mais quelques repères peuvent aider :

• Valoriser les réussites, même petites, pour renforcer l’estime de soi.
• Structurer l’environnement (rituels, emploi du temps visuel, consignes simples et fractionnées).
• Encourager le mouvement (pauses actives, sport, activités physiques adaptées).
• Pratiquer l’écoute active pour accueillir les émotions plutôt que les juger.
• Collaborer avec l’école, en dialoguant avec les enseignants pour trouver des aménagements (temps supplémentaire, place stratégique en classe, consignes écrites).
• Se faire accompagner si besoin : psychologues, orthophonistes, ergothérapeutes, coachs spécialisés, associations de parents.

Pour conclure

Avoir un enfant avec TDA ou TDAH, ce n’est pas un chemin toujours facile. Mais ce n’est pas non plus un fardeau : c’est l’opportunité de découvrir d’autres façons de penser, d’aimer, d’apprendre et de vivre ensemble. En cultivant patience, créativité et respect, les parents deviennent des alliés précieux pour que leur enfant s’épanouisse avec ses différences. Si vous souhaitez une aide, des conseils, un apaisement pour votre enfant ou adolescent, je suis spécialisée en accompagnement d'enfants neuroatypiques avec comme outils la sophrologie (méthode psychocorporelle pour retrouver plus de calme, confiance en soi, maîtrise de soi), l'EFT (libération émotionnelle), les visualisations métaphoriques et le Neurofeedback Dynamique (entrainement cérébral autorégulateur).